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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 20:15

Partit le 17 Février,nous aurons quasiment passé un mois a bord de notre Balsa Loca.

Cette experience fut exceptionnelle et difficile.

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Les trois péruviens qui se trouvaient avec nous nous ont abandonné apres seulement 4 jours de navigation (ils devaient tous bosser) .

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La premiere véritable difficulté de notre traversée...

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On a quand meme continué a quatre, ne sachant pas vraiment si on pouvait le faire.

Au final, nous auront surmonté toutes les epreuves qui se sont posées a nous de nos propres moyens et nous voila arrivé a Iquitos le 13 Mars.

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Comme on dit souvent dans ce pays, tout est possible !

On ne va pas s'eterniser sur cet article il y aurait trop de chose a raconter et nous n'avons plus le temps.

 

Voici certains passages de la traversée qui ont été vraiment forts a tout point de vue :

 

- Les multiples amarages : La technique consistait a fixer un point a l'horizon, ramer le plus possible vers la berge. Une fois assez proche, le passage le plus technique, sauter a l'eau avec une corde de 30 metres, nagewr le plus vite possible en avant, monter sur la berge en calecon et amarer le plus vite possible la corde a un arbre. En cas d'echec, il faut resauter a l'eau et ratrapper la balsa qui s'echappe. Et en calecon dans la jungle faut pas s'eterniser !

 

-Notre premiere nuit de navigation avec des lampes a pétroles, dans l'obscurité totale.

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-Les couché et levé de soleil magnifiques sur la jungle.

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-Le ciel chaotique et les multiples tempetes que nous avons essuyé.

 

-Tous les sons de la jungle que nous avons put entendre.

 

-Les contres courants et les tourbillons qui nous poussaient sur la berge et nous forcait a ramer pendant des heures.

 

-La racine qui nous a bloquée une demi journée perdu au milieu de nul part.

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-La rame qu'on a cassé en se prenant un arbre planté dans l'eau.

 

-Tous les dauphins qui nageaient a coté de nous.

 

-Tous les gens qu'on a pu croiser, avec qui on a pu discuter, échanger et partager le peu qu'on avait.

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-Nos affaires qui se sont fait volées et le moral au plus bas.

 

-Les vetements toujours entierement trempés

 

-Le feu qui ne fonctionne pas, le manque de nourriture et les carences.

 

-Les maisons perdues au milieu de la jungle a des centaines de kilometres de toute civilisation.

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-La guerre qu'on a pu livrer face a toutes les betes, identifiés ou non, dangereuse, parfois mortelles.

(Araignées, serpents, boas, anacondas, moustiques,fourmis et tous les trucs pas sympas qui ont toujours soif de notre sang...)

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-La nuit qu'on a passé amarés dans la jungle, ou la terre s'efondrait sur notre ponton.

 

-La lutte de chaque seconde face aux moustiques, parfois rayés, parfois fluos, arrivant par milliers

 

-La boca del marañon, passage le plus dangereux de la traversée, la rencontre entre deux fleuves.

 

-L'entrée sur l'amazone, plus grand fleuve du monde, gigantesque immensité d'eau.

 

-L'arrivée a Iquitos de nuit, capitale de la jungle.

 

Et nous en passons...

Quoi qu'il en soit, nous sommes tres heureux d'etre arrivé au bout de notre projet.

Nous allons désormais vendre notre Balsa et retourner au plus vite en Europe, n'ayant plus d'affaires ni de sous.

 

A tres bientot ( Ou pas ) ...

 

Galerie Photo Disponible

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 02:42

 

Le commencement de cette grande histoire avec notre Balsa se fait du port, plus au nord. Quelque chose de relativement petit avec :


-De petits bateaux àmoteur, les peke-peke, remplis le plus souvent de fruits de la jungle et de divers matériaux.


-Viennent ensuite les canoa, véritables pirogues directement taillés dans des troncs.


-Pour finir les Balsa, transportant des centaines de kilo de bananes et fabriqués a partir de topas.


Ce sont de gigantesques tronc d’un arbre très particulier qui a une composition qui ressemble á de la mousse. Nous  trouvons deux Balsa, une grande et une petite. Nous passons toute la journée au port, armés de cordes et de clous.

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Nous voici donc sur un radeau d’environ 50 metres carrées que nous amarons plus bas sur le fleuve, au niveau de notre hotel.

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Les jours qui vont suivre se résumeront seulement a travailler, encore et toujours, manger un poulet le soir, pour garder la forme, un petit peu de cumbia parfois, ou de liqueur des septs racines…

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La Balsa avance et a une vitesse fulgurante, une structure de cabine se forme, puis un plancher,puis  la charpente…

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Il y a du monde en permance qui viennent pour aider, discuter, ou seulement regarder…

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On aura appris enormement de choses a propos de toutes les diferentes methodes de constructions, de techniques de la part des Péruviens.

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Le fleuve est en permanence avec nous et de nombreuses choses tomberont a l’eau.

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Au moins une fois part  jour, nous nous rendons a la menuiserie du port en bateau, afin d’avoir les matériaux necessaires a la construction.

   

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Au fur et a mesure que nous construisons (Oui il nous aura quasiment fallut un mois !) et que nous traversons la ville de gauche a droite et de haut en bas, les gens commencent a nous connaitre et les rapport changent. Nous sommes les quatres Gringos qui partons en Balsa a Iquitos. Voila globalement notre etiquette.

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De plus en plus de  curieux passent la voir si bien qu’un jour un journaliste de la presse ecrite viens nous voir pour faire un article de notre projet.

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S’en suit une escalade a la celebrité totalement folle: le lendemain on faisait notre premier interview a la télé,ensuite on devait les planifier parcequ’on en recevaient plusieurs par jour. Puis, lassés de toute cette agitation nous avons refusé les suivants…

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Fallait un peu que le boulot reprenne ! Car on était loin du compte.


Une fois la cabine finie, avec les portes, un lit et la moustiquaire, nous partons vivre sur la Balsa !

Ca y est, on a notre propre maison, rien qu’a nous!!!

 

Ok, on continue, on finalise : douches, cuisiniere, pont avant et arriere,..

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Malheur ! Travailleurs en greves, malades ou blessés.

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On en profite po ur se reposer un peu et faire la fete avec deux autres francais, Nati et Antonio qui passaient seulement  jeter un coup d’oeil a la base et qui se seront arreté au final une semaine avec nous, C’etait vraiment un plaisir de faire leur connaissance, nous avons vraiment bien bavarder.


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Mouahahahahhaha !


Nous avons également un singe, du nom de Jean Jacques. Petit,nocturne et redoutable prédateur. Un monstre de Guerre…

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Passons ensuite a l’equipage:


-Jeremie

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-Gael

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-Orion dambrine bouteille

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-Violaine du croc

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-Victor, guide de haute montagne

 

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- Daniel, un ami de Yurimaguas, spécialisé dans un peu pres tout dans un peu pres tous les domaines.

Point fort : Machette, Corde, Amphibien, Vision Nocturne, et j’en passe…

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-Manu, autre ami deYurimaguas, artiste.

Point fort : peinture

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Et d’autres qui vont surement embarquer et debarquer pour quelques heures …

 

Ensuite, ensuite, ah oui, le plus important, le projet :


Yurimaguas – Iquitos (capitale de la Jungle)

 

 


Distance : On va dire un truc du genre 600 Km, nous ne saurions etre plus précis.

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Durée: 15 Jours de navigation

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Moyen de transport : La Balsa Loca (ainsi a elle été baptisée), avec deux grande rames posé sur des trépieds.

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Nourriture: Condiment, Riz et patates et poules vivantes, on compte sur la jungle pour les fruits et le poisson.

Copia de Imagen 243

Eau: Un peu en bouteille, systeme de goutiere pour l’eau de pluie (la plus pure a u monde), filtre a sable pour l’eau du rio en cas de pénurie.

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Donc, Objectif, rejoindre Iquitos en 1 mois. On inclu bien 15 jours de plus que le temps de navigation car nous allons nous arreter a beaucoup de petits villages, vivant totalement en otarcie.

La vie s’annonce vraiment comme quelque chose d’exceptionnel dans ces communautés et je pense qu’on va vraiment apprécier ces moments.


Principaux dangers connus a ce jour :

-L’intercection entre notre fleuve et le Rio Marañon dont le courant est tres fort. Au centre peuvent se former des tourbillons tres dangereux.

-Les enormes Bateaux qui longent les cotes.

-Les moustiques

-L’humidité

  Et bien sur les crocodiles :

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Au final je pense que vous devez quand meme vous poser certaines questions comme :


Pourquoi faites vous ca ?


On avait envie de se monter un gros projet avec Jérem durant notre voyage. La jungle nous a tellement atiré depuis que nous sommes au Pérou que c’etait l’endroit idéal pour entreprendre quelque chose de fou et de magique. Ca a été un bateau, sa aurait pu etre  autre chose...

 

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Pour finir cet article je vais dire que je m’apprete a faire la chose la plus incensé de toute  ma vie et que l’aventure m’ouvre ses portes. Bien que celle ci soit efrayante, elle reserve des moments que je ne pourrais que vivre uniquement ici et nul part ailleur.

 

Galerie Photo a voir, définitivement !!!

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 20:09

Notre deuxième jour de route intensif a déjà commencé et depuis tôt ce matin nous filons au Nord en direction Tarapoto.


Le leitmotiv des 10h de route est vraiment dur a supporter. Nous avons les jambes comprimées en permanence et nous devons garder notre vigilance car nos sacs sont sur nos genoux.

La chaleur est étouffante et nous n’avons q’une seul envie : Sortir a tout prix de ce maudit colectivo…
Le décor change lui aussi mais nous sommes encore loin de la jungle bien que le climat soit tropical sans pour autant être vraiment humide.

 

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 La foret Amazonienne se fait désirer a présent, nous sentons qu’elle n’est vraiment plus très loin.  Un indice : cette plante bizarre qui recroqueville ses feuilles sur elle même lorsqu’elle se sent agressée.
Après une nuit passé dans le bus, le jour se lève et le bus s’arrête … une panne moteur a seulement deux heures de Tarapoto. Nous sommes évidement perdus en pleine champagne et il faudra bien 4 heures au chauffeur pour trouver des pièces neuves et faire la réparation.

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Tarapoto enfin !


La sortie du bus est une joie intense ! nous somme encore capable de marcher, qui l’eu cru !
Nous filons rapidement a un hôtel très peu onéreux. La chambre : 4 murs, grillage fin en guise de fenêtre, deux planche pour les lits et une table bancale. Une cellule de moine en quelque sorte… Il fait bon de ce passer de superflu de temps a autre.


 La chaleur nous empêche de bouger. Nous nous effondrons sur nos paillasses tout en suant a grosses gouttes. A demain la rencontre avec Orion et Violaine !!!

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Étrange de voir des potes ici a plus de 8000 bornes de la France et après trois mois de périple en duo.
Le lendemain, nous décidons de faire un tour de la ville notamment pour repérer le mercado avant de rejoindre les deux autres a leur hôtel. Notre première impression (a chaud si je puis me permettre)est que cette ville n’a pas grand intérêt et rien ne nous donne envie de nous y attarder plus longtemps.

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Il ne s’en dégage aucun charme particulier, les gens y sont pressés et peu aimables. Comme nous ne somme pas intéressé par cette atmosphère, nous filons directement a l’hôtel du couple.
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La rencontre fut marrante : les deux etaient perdu et n’osaient pas sortir de leur hôtel (ha ha les noob), Il faut dire que de passer d’un hiver glacial a une chaleur torride après 3 jours d’avion et de bus ne doit pas être si évident que ça.
Premier réflexe :une bière ! Avoir avoir bien discuté du Pérou, et raconté quelque peu nos aventures, nous leur introduisons le projet qu’on a en tête pour l’amazonie :
``Hé les copains ! Ca vous dit de construire un bateau pour rejoindre Yurimaguas a Iquitos ? Allez !!! seulement 600km a travers la jungle ! d’accord ? Dans ce cas, on file a Yurimaguas et on attaque…´´


Le saviez-vous ? : Dans le nord du pays la patate laisse place a la banane verte. Ce n’est pas une banane jaune pas mure mais bel et bien une autre variété qui, une fois cuite ressemble comme deux gouttes d’eau a de la patate (mais forme banane),c’est génial...

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 22:13

Tingo et la familia de Fernando sont déjà à quelques heures de route derrière nous. Ce petit coin perdu loin de tout va nous manquer je pense. La vie y était calme et simple, un véritable repos pour l'esprit. Nous avons comme objectif d'atteindre la frontière peruano-equatoriene demain en fin d'après midi.

Le temps presse car nos trois mois de visa arrivent à leur termes. Et puis les deux autre gringos nous attendent à Tarapoto dans 4 jours, nous devons faire vite... Nous presser d'ailleurs nous aimons guère et sa reste en contradiction avec le rythme de vie péruvien que nous avons très bien assimilé... Fouette tes lamas cocher direction Chachapoyas !

 

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(Mercado central)                                                             (momie chachapoyas musée de Chacha)

 

Nous arrivons à Chacha (comme disent les gens du coin) de nuit. Le collectivo nous dépose sur la Plaza de Armas, avec sa grande fontaine et ses bancs accueillant. Nous nous arrêtons 5 minutes pour fumer notre cigarette du soir... Nous profitons une dernière fois de cette ville accueillante perdue dans les haut plateaux du nord ou nous aurions aimer pouvoir rester plus longtemps.


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Il commence à se faire tard et demain la frontière nous attend avec ces 10h de colectivo.. le café des art étant fermé nous flânons un poco en se dirigeant vers l'hôtel rejoindre notre lit...

 

ptain de sonnerie... il est quel heure ?... beaucoup trop tôt...


On se lève, on s'habille sans perdre de temps. les sacs sont prêts, vérification des sangles et de la chambre. tout est bon. nous mangeons un peu de riz avant de partir et sortons dans la nuit...
Plusieurs heures ont passé et le décor change de plus en plus et à une vitesse impressionnante. La première chose, ce qui nous a d'ailleurs réveillé, la chaleur... Il fait une chaleur étouffante ! Et plus les heures passent plus il fait chaud ! L'Equateur ne doit plus être bien loin...


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La végétation devient plus verte et plus dense, des palmiers apparaissent et des truc bizarres à tendance tropicale. Les dernières heures avant la frontière sont épuisantes. Après 8h de colectivo assis et compressés dans un espace non étudié pour nos grandes jambes, nous désespérons de notre condition d'homme pour nous concentrer sur notre statut de flaque géante. Le colectivo s'arrête enfin dans le dernier village frontalier. Nous nous empressons de trouver un hôtel pour déposer nos sacs afin de passer la frontière le plus léger possible. Une fois cette tache accomplie nous dépêchons un taxi-collectivo direction la frontière !

 

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(ensuite plus de photos, frontiere oblige..)

 

La route fille dans la dernière chaîne de montagne au nord du pays et nous croisons les doigts pour ne pas tomber en panne ici loin de tout !Tout est vraiment très vert maintenant et la végétation a changé d'échelle ! Tout est immense ! Après encore deux heures de route qui nous paraissent interminable (nous entamons la 11ème heures de route) la frontière montre le bout de son nez ! Elle est délimitée par un pont en bois.

 

A cette instant nous pensions faire tamponner nos passeports et repartir, nous demandons donc à notre chauffeur de nous attendre 5min (ha ha...). Arrivé devant le poste frontalier nous constatons qu'il n y a personne... étrange... nous avions en tète un bunker avec des molosses armés d'AK47... nous faisons le tour de la bourgade et on nous dit que l'agent des douanes est en train de... jouer au foot. GE-NI-AL... Une fois sur le terrain nous rencontrons le flic le plus horripilant jamais rencontré (ou presque ceux de France se débrouillent très bien aussi). Il nous regarde, nous dédaigne et nous oblige à attendre la fin de la partie pour nous renseigner. Pas de chance il nous dit qu' il nous faut un visa d'entrée sortie du poste frontalier d'Equateur... Nous voila repartis et traversons le pont de démarcation, nous trouvons la douane et... il n y a personne...

 

(je pense me lancer dans un trafic frontalier ça a pas l'air franchement compliqué !).

 

Après un tour du village nous trouvons la brigade en train de jouer au volley cette fois ci... re GE-NI-AL. On attend la fin de la partie devant la douane. Un flic fini par arriver content de nous voir venir visiter son pays mais nous lui expliquons que c'est juste pour pouvoir rester au Pérou plus longtemps... Ça passe un peu mal et un silence s'installe pendant la procédure de vérification. Une fois la chose faite (sans trop de problèmes) nous retraversons donc le pont direction le terrain de foot. La nuit commence à tomber quand nous rejoignons l'autre guignolo de douanier péruvien. Il joue encore... Patiemment nous attendons que MONSIEUR veuille bien faire son travail.La partie s'arrête mais pour mieux recommencer de plus belle.

 

Cette fois je pète un plomb. Je rentre sur le terrain et je commence franchement à m'énerver. Gael me résonne et m'incite à ne pas l'insulter. Il nous regarde et se moque de nous avec ses collègues (persuadé que nous ne comprenons rien) et la je craque, je me mets à le suivre sur le terrain en lui expliquant que nous devons rentrer avant la nuit, qu'il n est pas payé pour jouer au foot et que non monsieur je ne sortirais pas du terrain avant d'avoir eu nos coups de tampons ! Il consent enfin à quitter sa partie...

 

Dernière étape, le poste de police pour les ultimes vérifications... Non nous ne sommes pas des terroristes, oui juste des touristes (nan en faite je suis un péruvien déguisé en gringo poursuivit pour actes de barbaries c*****)... ENFIN ! Nous somme habilité à rester 3 mois de plus sur le sol péruvien et cela après 4h30 d attente ! youhouuuu ! Puissant les services de douannes ! Cette fois il fait nuit, heuresement le chauffeur, sans doute habitué à l'inefficacite des services de police de son pays, nous a attendu et nous pouvons repartir...

 

Une journee riche en transports et en emotions mais pour le moins rentable car demain nous prendrons un bus direct pour Tarapoto pour rejoindre Violaine et Orion avec seulement un jour de retard ! Sans parler d'un avant gout de l'Amazonie qui nous ouvrera ses portes apres demain si tout vas bien ! GG !

 

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Le saviez vous :

 

La couille de taureau sechée et en poudre est un tres bon stimulant, chez nous on le connait sous l'appellation taurine ( derivé chimique. Desole de briser la legende, car interdit à la commercialisation en France). Elle se presente dans un recipiant avec un pique en fer que l'on leche une fois imbibé. Trois lechouilles suffisent pour qu'une personne de constitution normale, apres une journee de cheval ne puisse pas fermer l'oeil de la nuit !

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 17:27

Nous partons en début de journée de Chachapoyas dans le but de visiter la forteresse de Kuelap, à quelques heures de route au sud. Nous nous enfonçons sur une piste pendant bien une heure et nous arrivons a Tingo. C’est a partir de ce minuscule village que part une piste, todo recto en la montaña, une fois de plus… Malheureusement, une fois de plus, c’est dimanche ! C’est bien connu pourtant qu’il ne faut rien essayer d’entreprendre un dimanche. C’est évidemment le jour de la semaine ou on se débrouille toujours pour entreprendre le plus de choses possible. C’est comme ça, on s’y est fait…


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Aucun colectivo ne passera aujourd’hui. Nous nous retrouvons donc perdus en pleine champagne et me voila entrain de regarder Jérem se faire bénir par une vieille folle. Un pur moment de magie du voyage. (Moi elle ne m’aimait pas parce qu’apparement j’étais un violeur de jeunes filles de 10 ans … )


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On hésite un moment à planter la tente mais on se Rabat finalement sur le seul petit hôtel du village qui est géré par un père aux tendances mafieuses, ses 4 filles et ses 3 garçons, dont le pus jeune, Fernando 8 ans qui gère quasiment tout ! Le service des bières, l’encaissement et même la fermeture des portes de l’hôtel, une fois que tout le monde est couché !

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Nous passons donc 3 jours totalement imprévus au sein de cette famille à discuter, jouer au foot (si, si…), se balader dans cette magnifique région que sont les haut plateaux du nord.
Après plusieurs échecs de prise de coletivo ratés, nous décidons de louer des chevaux pour aller a Kuélap. Il faut le même temps pour grimper  1000 mètres de dénivelé par la route de 40 km que par le chemin pédestre de 8 km. Vous imaginez bien que le dénivelé n’a strictement rien a voir! Une fois de plus, nous partons todo recto en la montaña.


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Cette fois-ci, nos poumons ne souffrirons pas. Par contre nos cuises et nos fesses, si! Les chevaux péruviens sont comme qui dirait petit et leur selles sont totalement inconfortables. Par contre, on ne peut pas remettre en question la robustesse de ces chevaux qui nous auront portés pendant plus de 6 heures sur des chemins vraiment escarpés et pentus sans jamais fléchir.


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Nous arrivons donc a Kuélap après 3h de ballade à cheval. Cette forteresse Chachapoya se situe tout en haut d’une montagne, d’ou se dégage une vue panoramique de toutes les vallées de la région.  Les 4 entrées de la forteresse sont de véritables coupes gorges : des escaliers de plusieurs mètres ne laissant passer qu’une seule personne a la fois qui permettent facilement de repousser n’importe quel envahisseur. Les murs de pierres font corps avec la montagne  et on résisté depuis plusieurs centaines d’années aux secousse sismiques qui font rage dans la région.


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L’intérieur de la forteresse est divisé en plusieurs quartiers, avec les tours militaires, le temple, les castes sociales supérieures et inférieures. Les maisons sont toutes construites sur le même modèle : Rondes avec a l’intérieur des puits pour conserver les momies des ancêtres de la famille, un coin cuisine séparé de la piece principale par des murs creux qui faisaient office d’habitat aux Cuy, avant d’être mangés par les humains. Les maisons des gens les plus riches comportent plusieurs étage, des fresques et des patios.


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Les Chachapoyas était un peuple qui vivait uniquement dans ces régions du nord depuis des centaines et des centaines d’années avant l’arrivé des incas. Ils ne possédaient pas d’or, du coup leur valeurs patrimoniales ont moins subis de pillages et de dégradations que les autres civilisations. La forteresse fut assiégé puis quelque peu investie par les  Incas puisque’on y trouve d’autres types d’architectures, typique aux incas. Les Chachapoyas se sont ensuite alliés aux espagnol afin de repousser l’envahisseur Inca.


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Après cette visite instructive et très enrichissante nous ré-enfourchons nos fidèles poneys dans une descente des milles et un dangers. La pluie fait quelque peu son apparition et rendu le sol glissant.
Chevauchant son fier destrier, Jerem rentre au grand galop dans tingo, attirant la curiosité et le respect de  tous les gens du village.

 

le saviez vous :  j espere par ce que nous nan

 

Galerie Photo Disponible !

Itineraire du perou mise a jour

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 22:09

Huanchaco,


Petite station balnéaire située a 15 km de Trujillo en plein désert côtier. La foule s'amasse pour les fêtes. Les péruviens en vacances, les jeunes routards, les nomades hippies, les mordus du surf se mélange dans les rues et ce retrouve l'après midi sur la plage. Notre camping compte uniquement que des étrangers pour la plupart.. en couple.


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Nous avons fait la rencontre de deux argentins (Agustin et Malu) et de deux hollandais qui seront nos compagnons pour cette nouvelle année. On passe l'aprem a la plage en leur compagnie a pécher, ou du moins essayer... Seul le hollandais en attrapera ! S’en suivra un véritable festin le soir, avec beaucoup de plats différents. Essentiellement des crudités pour accompagner le poisson. En complément, un gros saladier de Rhum avec mucho fruits exotiques.. Un régal !

 

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Le lendemain, on remet ça ! Et on initie Malu et Agustin au Caps (haha). Cette petite semaine a la plage fut pour nous le moment de ce reposer et de prendre du bon temps dans un climat de vacances. Hormis la mer, il n y a pas grand chose a faire ou a voir.. Puis être entouré de touristes ça va bien un moment, mais retournons plutôt à notre voyage conventionnel. Nous partons vers le nord contents de cette semaine mais sans regret. Désormais, place aux grand plateaux du nord !  

 

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A mon tour de vous parler de la plage. La sensation des pieds dans l’océan pacifique après les montagnes arides de Huaraz a été une bénédiction (la chaleur, un concept !) et nous a aussi aider a faire passer la pilule de notre séparation avec notre coloc Victor, car malgré les mails échangés il nous manqueras assurément ...

 

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Comme la dit Gael, la plage c’est des vacances dans le voyage car ici impossible de s'intégrer. Une ambiance complètement Kikoolol, de surfeurs de touristes à gros portefeuille, des tee-shirts flashie et à la mode, des concours des plus grosses paires de lunette de soleil possible (parce que c’est la classe, même la nuit...).

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Tout est caricaturé et pour trouver un semblant d’authenticité il faut s’enfoncer dans les terres ou les bidonvilles se trouvent cachés derrière la colline. Il ne faudrait tout de même pas que les riches côtoient les pauvres, ça serait indécent.

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Bref nous profitons de l’océan, des vagues, des couchés de soleil (kikoo), du poisson qui est vraiment super bon car nous savons pertinemment que l'Amazonie approche à grand pas et que ça ne sera sûrement pas la même...

 

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 Et c’est allongé sur la plage avec une cigarette qui fait rire et un bouteille de rhum que je vous souhaite de très bonne fêtes de fin d’année (avec seulement un petit mois de retard ) ! ne vous inquittez pas trop pour nous, car la notre commence à merveille ! bisous a tous ami(e) lecteur(trice) !  BUENA VIDA !!



Le saviez-vous :


Les rencontres Francos-Argentines au Caps sont fortes intéressantes. Bien que mauvais, Agustin et Malu ont tout lâché dans la bataille ! Agustin premier KO suivi d un match nul entre moi, Gael et Malu à cause d’un manque de bières (un classique que les passionnés reconnaitrons..). Il en résulte une soirée de communication en Onomatopées, beaucoup plus facile et tout aussi efficace une fois beurré. Un grand merci a eux car la soirée fut mémorable ! (passez sur le site d’art d’Agustin pour l’aider. C’est gratuit et c’est de la balle ! www.chechulia.deviantart.com)

 

 

album photo disponible

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 18:51

Feliz Navidad, comme ça se dit de par chez nous !

 

Noël a Huaraz donc, la montagne et la pluie remplace la neige.

Bon les péruviens ne sont pas les maitres de l'organisation ni de l'anticipation. Le 24, toute la ville est dans la rue, les stand a cadeau sont étallé partout sur les trotoirs et il devient tres compliqué de circuler. Les coutumes sont les même, sapin, cadeaux et creche de noel mais l'atmosphere est différente, je ne saurais pas trop l'expliquer, surement les 8 000 kilometres de distance ...

 

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On a passé la soirée du 24 avec Victor, a flaner et a minuit on est partit dans la rue tirer des feux d'artifices, comme chaque habitant habitant de la ville. Du coup dans la rue, c'est le chaos, des fusées et des petards volent dans tous les sens, les chiens leur cours apres en hurlant et les rues se mettent a briller, exploser et fumer.

Apres, on est rentré fêter Noel avec Victor et sa famille. Rien d'extravagant, une bonne bouffe avec du pavot et des discutions simples. C'est comme en france, l'occasion de réunir toute la famille. Nous on était en plein milieu et on a passé une excellente soirée même si on était plutot géné au début.

 

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Le 25 on est partit avec Victor faire un fête qui a durée quasiment toute la nuit, alternant les bars et  buvant beaucoup.

Chamo, le barman qui savait que c'etait notre derniere soirée a Huaraz en a profiter pour offrir mucho shot de Pisco, Dur ...

 

Cette fois-ci, nous nous préparons enfin a partir de Huaraz, apres plus d'un mois passé en colloc avec Victor a la montagne. C'est comme si on devait quitter notre maison, dénénager et repartir en voyage.

Le 27 au soir, au dit aurevoir à notre colloc qu'on risque de recroiser, dans quelques semaines et on prend un Bus direction Trujillo, au Nord. 10 Heures de Bus de nuit, peu interessant. On débarque vers 7h du matin dans cette ville de 300 000 habitants et hop, on file en collectivo, direction :

 

La Plage !

 

Vous en réver, on y est !

 

 Un camping super classe, avec hamacs, cuisine douches chaudes et palmiers, avec vue sur la mer qui est a 40 metres, ça va de soit. Une chaleure toride l'apres-midi et une eau fraiche. Des toursites, péruviens et étrangers de partouts. Nous voila en vacances pour une semaine, ne rien faire d'autre que de passer son temps sur la plage et féter le nouvel an en tee-shirt face a la mer, une bouteille de Rhum a la main...

 

Le changement est radical apres le froid et la pluie des montagnes.

La Buena Vida !

 

PS : Tracé du Voyage mit a jour

 

Photos à Venir ...

 

Le Saviez-Vous :

 

Les patisseries au Pérou ne comportent que du caramel et principalement de la pate Feuilleté qui l'enrobe et sonmt vraiment délicieux ( C'est génial hein?)

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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 18:35

Salut les français !

Bon il est vrai que sa fait quelques temps qu'on a pas fait d'article, on s'en excuse on a été pas mal over-booké pendant les fetes de Noël. Donc reprenons plutot la suite de l'histoire, après le trekk de Santa Cruz:( Wow ! Ça parait loin )

Une fois la ballade en taxi terminée, nous voici à Caraz, petite ville simple au bout de la vallée de Huaraz et départ de la route vertigineuse qui s’enfonce à travers le Cañon del Pato avant de redescendre sur la cote. Il est 16h et la pluie fait son apparition. Il nous reste à peine de quoi payer un collectivo pour rentrer à Huaraz, ni plus, ni moins, pour le reste on verra...

 On comprend rapidement que la route est bloquée a Yungay (encore elle, la malédiction continue... ) à cause d’une manifestation étudiante et qu’elle ne sera pas réouverte avant demain minimum. Il n’y a donc plus de transport qui dessert la vallée entière. On refuse de passer une nuit ici (et de toute façon revenant de trekk, nous avons pas les sous nécessaire) et on est bien déterminé a trouver coûte que coûte un moyen de rentrer chez Victor, à Huaraz.

On commence a négocier avec d’autres gens dans le même cas que nous de se faire emmener a Yungay, de franchir le barrage a pied et de reprendre un transport de l’autre coté qui nous emmènerait directement a destination. On s’apprete a monter dans une voiture et de commettre une erreur qui aurait pu nous coûter cher ... pendant que Jérem négocie le prix de la course, j’appercoit un bus avec un écriteau ¨Huaraz¨. On se précipite dedans et le chauffeur nous assure qu’il peut passer le ¨barrage¨.

A peine fut il sortit de la ville, que la route se dégrade. Bien sur non, ce n’est pas des trous dans la route ou de l’état du bitume qu’il s’agit. Ça, on a l’habitude, on a appris a trouver ça normal,que rien ne pourrait le changer et de ne plus s’en faire lorsque qu’on roule vite sur une piste, les ravins flirtant avec les roue de la voiture. Tout ça, c’est la routine. Cette fois, de nouveaux élements agitaient notre curiosité.

Des éboulits de roches et des branches d’arbres s’étalaient sur toute la chaussée, avec  de temps en temps, des troncs, des racines ou même des arbres entiers.

 

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Le chauffeur se lançait alors dans un slalom digne des plus grands, plus déterminé que jamais (fidèle et fraternel). L’ambiance qui règne dans les villages que ne traversons est vraiment différente de d’habitude. Tout est fermé et les gens sont dans la rue. La route se déteriore encore et nous commençons a penser qu’il ne pouvait s’agir uniquement d’une manifestation étudiante, ou que ceux ci étaient vraiment très organisés. 

 

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Après 3h de slalom, le bus s’arrete, en pleine nuit derrière une grande file de voiture a l’arret au sommet d´un col. On avance seulement de quelques centaines de mètres en deux heures. La route passe entre deux petites falaises avec des virages sans visibilité. Les locaux nomment cette partie ¨la Courbedu Diable¨. A cet endroit, ce n’est plus des pierres qu’il y a sur la route mais des bout de falaises. Beaucoup de gens font demi tour mais le bus décide de s’y engager, coûte que coûte. D’un coup, des grands chocs sur le coté du bus. Des pierres lancées sur les vitres, visant à les casser. Le bus pile et tout le monde se met a couvert, protégeant sa tète accroupi entre les fauteuils s´abritant a l aide des sacs. A ce moment, il se passa quelque chose d’extraordinaire, tous les hommes, a l’exception du chauffeur sortirent et escortèrent le bus en marchant pendant que les femmes se cachaient dans le bus. (je m escuse aucune photo n a ete possible vu l etat des choses)

 10 minutes plus tard, les hommes remontent et le bus est sortit du coupe gorge, il peut donc reprendre sa route. Contrairement a ce qu’on pensait, la route reste toujours dans le même état, même après avoir passé le ¨barrage¨. La nuit est maintenant bien et nous n’avons toujours rien mangé depuis maintenant 14 heures. D’autre barrages se sont organisés a l’entrée des villages. Des groupes se rassemblent autour de pneus en feu et de ligne de pierres, laissant passer les voitures selon leur bon vouloir. La police est inexistante, sauf devant les commissariats, qu’elle garde a la perfection avec fusils d’assauts et kalachnikov. C’est sur on les emmerdera pas chez eux ce soir !

Le bus abdique finalement a environs 15 kmde Huaraz, ne pouvant aller plus loin. Il se soulage de sa cinquantaine de personnes .

On se lance comme tout le monde, a l’assaut de la route, a pied, epuisés, lessives par les 8 heures de trekk et la faim au ventre. On se fond du mieux qu’on peut avec la foule péruvienne, restant au maximum caché, masquant notre tête de gringos aux barrages. Le moment est mal choisi pour se faire dépouiller de nos passeport, des nos sac et du matériel photo flambant neuf de Jerem. On est près a se défendre jusqu’a notre dernier souffle a coup de trépied si il le faut. Le mot d'ordre est : discrétion

Des camions et des voitures passent sans s’arreter, malgré l’appel a l’aide des piétons de peur de tomber sur des guerrilos.(les enf***)

Un bus déjà rempli a craquer passe et fait monter au moins cinquante personnes de plus. Notre groupe s’est réduit a 5 personnes : Jerem, moi, deux jeunes péruviennes et une vieillie femme qui marchons toujours dans la nuit. On fut mutuellement très content de ne pas être seuls. Un taxi arriva face a nous et Jerem se mis en plein milieu de la chaussée, lui bloquant entièrement la route. Il accepte de tous nous ramener a Huaraz. On monte et il fait demi tour. Il se lance sur la route, évitant les pierres, négociant son passage aux barrages, la plus part du temps en payant. Il éteint a plusieurs reprise ses phares sur certaines portions de route. Nous arrivons a l’entrée d’Huaraz. A chaque croisement, il se renseigne sur le danger des différentes directions aux passants. Nous faisons sans cesse des détours, revenant sur notre route, contournant au mieux les barrages et il réussit a nous déposer pile devant la porte de chez Victor. Nous franchissons la porte de la maison, après 7 heures de transport et de marche, au bout de la fatigue physique et mentale. Il ne nous faudra pas longtemps pour nous écrouler sur nos lits et nous endormir, enfin en sécurité et au chaud.

 

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Le lendemain, plus confiants, nous partons a la recherche d’informations sur ce qui se passe, quelles sont les raisons de ces émeutes. Une mine d’or, plus haut dans la vallée a été exploitée, malgré l’interdiction formelle de la région et les produits toxiques utilisés ont contaminés trois sources de rivières qui s’etendent dans toute la région, privant de nombreuses personnes en eau potable. La faune et la flore de la réserve naturelle de la Cordillera Blanca est également menacée. Face a la corruption et le manque total de responsabilité des politiciens, les gens n’ont pas mis longtemps a montrer leur colère, en bloquant l’acces routier de toute la région pendant plusieurs jours. A Huaraz, c’est le chaos, les gens se barricadent chez eux, tous les magasins sont fermés, les rues sont sans dessus dessous, aucune voiture ne circulent ...

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Hier, lors de manifestations violentes, toutes les banques de la ville ont été saccagées et plusieurs magasins se sont fait piller. On compte également une vingtaine d’arrestations et un mort.

Nous repartons a l’assaut de la ville, cette fois avec l’appareil photo en main. Sur la place principale (Plaza de Armas) des dizaines et des dizaines de policiers sont alignés, armés jusqu’au dents, protégant les banques, le commissariat la mairie et quelques magasins. Les manifestations continuent, sans violence cette fois.

 

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Les policiers se déplacent par troupes, très rapidement, créant la panique dans la foule qui prend immédiatement ses jambes a son coup avant de se reformer un peu plus loin.

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Dans de nombreuses rues, des feux d’ordures continuent de bruler et certaines sont meme entierement recouverte de bloc de pierres.

Durant deux jours, il fut difficile de se procurer a manger et a boire. Beaucoup de personnes frappent au portes des magasins fermés dans  l’espoir d’acheter des provisions. La tension est palpable dans la rue, surtout la nuit dans cette ville devenue fantôme.

 

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Peu a peu, la situation s’apaise, la treve commence et la vie reprend son cours normal.

Les gens se regroupent pour parler, proposer des solutions mais rien n’est vraiment concluant pour le moment.

Au final, après 10 jours de recul, les choses se sont tassés, le ministre est passé et la mine a été fermé définitivement (ou jusqu a la prochaine fois...)

 

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 (l releve de la police par la police militaire)

 Le Saviez-Vous :

La plaza de Armas (Dite place des armes en français) est présente dans quasiment toutes les villes au Pérou. C'est en somme la place la plus importante de la ville, celle qui définit le centre. Pour pouvoir prendre ce nom, elle doit etre entourée de la cathédrale, de la mairie et du palais de justice.

 

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 01:41

 

   Bonjour à tous,


Nous avons fait la rencontre d'un homme il y a plusieurs jours, Miguel ...

J'étais partit à la recherche de perles avec mon ami Victor au marché artisanal de Huaraz et nous sommes tombé sur ce monsieur qui tient un stand. Je dirais que c'est un homme qui a la quarantaine bien passé, marié à une française et qui vit d'amour , d'eau fraîche et d'artisanat.

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Nous avons passés plusieurs aprems en sa compagnie, échangeant des savoirs différents, apprenant a fabriquer des attrapes-reves et autres tresses en tout genre. Il fut vraiment intéressant de passer du temps dans le marché artisanal, de s'asseoir un moment et de ressentir le rythme de vie de ces gens et de profiter de l'instant présent, ce qui est inversement impossible lorsqu'on fait le bon vieux touriste en se promenant de stand en stand, a la recherche de tout et de rien...

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Miguel nous a passé plusieurs poèmes de sa conception pour nous aider dans notre apprentissage de cette merveilleuse langue espagnole et je me suis dit que c'était intéressant de vous en faire partager un.

Imagen 310

Je ne pense pas, chers lecteurs qu'un grand nombre parlent espagnol, mais sait on jamais...

Si jamais vous en voulez d'autres faite le moi savoir et j'en rajouterais...

Pour y accéder, il suffit de cliquer sur le lien situé en haut à droite de la page internet.


PS :

On est retourné a Yungay (la ville de l'echec...) hier et devinez quoi ? Et bien on est retombé malades...


Le saviez-vous ? :


Au Pérou, une voiture, un taxi ou un colectivo (minibus) n'est JAMAIS plein. Pour le moment notre record dans une voiture moyenne est de 14 personnes et il est encore possible de faire mieux...

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12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 17:46

 

Jour 1 :

 

Cette fois-ci, c’est la bonne ! Une préparation presque parfaite, a deux ou trois détails près, tel que l’oubli de café, de feuille de coca et pour Jérem, gants et bonnet. Un estomac en béton qui ne souffre plus le martyr, un réveil optimal et nous voila à bord d’un car direction Santa Cruz.

Une fois la bifurcation avec la route principale franchie, nous voila embarqué dans une piste parsemée de trous et cailloux en tout genre. Ça grimpe ça grimpe et nous apprécions le tour de montagnes Russes sans même rendre notre petit déjeuner.

 

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Nous passons a coté de deux lacs avant d’attaquer une folle montée de lacets ultra serrés sur une piste qui ma foi, se dégrade de plus en plus. On a beaucoup apprécié le passage du col directement taillé dans la roche à plus de 4700 mètres. Nous redescendons dans une nouvelle vallée somptueuse et le bus nous dépose dans un petit patelin, synonyme de départ de notre trekk.

 

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Nous nous remettons de ces 4 heures d’émotions fortes en savourant des sandwichs au riz au curry, Guacamole et Jamon (R-r-ramon, jambon fumé pour les amateurs) pour pas qu’il y ai de failles, pour rester grand et fort quand nous serons dans la bataille ! Tambour battant, fidèles et fraternels nous attaquons notre premier jour de marche sur les coups de midi.

Nous descendons tout en bas de la vallée, traversons une première rivière et commençons à contourner une montagne et remontant la pente descendue ( fait chier ). La civilisation est encore présente a ce stade et les petits chemins sinueux entre habitations et cochons sont un régal.

 

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On découvre ensuite une nouvelle vallée qui semble partir tout droit vers des sommets vertigineux. La pluie ainsi que l’orage font leur apparition sur les coups de 15h30 et nous force à monter le camp du soir. Nous sommes actuellement aux alentours de 3800 mètres d’altitude, l’acclimatation est parfaite et la condition physique est au rendez-vous. Aujourd’hui j’ai même surpris Jérem à faire un semblant d’humanitaire entre ces stupides moments de capture perpétuelle d’image qu’ont ces maniaques de l’objectif photo.

 

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Prévisions de la journée de demain : ( On souffre déjà )

 

- 7 heures de marche ( à réaliser jusqu’a 14h, Max ).

- Un col de plus de 4700 mètres à franchir avant de redescendre sur une autre vallée.

- De la neige au réveil ?

-des paysages féeriques ( Sa coule de source )

 

Nous tenons un mental d’acier, inébranlable ! Force et honneur !

 

 

Jour 2 :

 

Entre les prévisions et la réalité, il y a toujours une différence, surtout avec deux personnes comme nous. On rate notre réveil et le temps de plier tout le camp, nous partons à 8h avec une heure de retard sur l’horaire ( dans le fond, est on vraiment pressé ? ).

 

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Le début de la marche est assez difficile, il nous faudra bien une heure pour nous mettre en jambe. Heureusement pour nous, les deux premières heures de marche se font plus ou moins sans dénivelé. Nous longeons pendant un long moment un marécage qui forme une grande plaine avant de nous enfoncer dans une foret très éclaircie et quelque peu magique.


Les vaches nous tiennent compagnie et nous croisons également un petit troupeau de chevaux. Tous ces animaux doivent forcement appartenir à quelqu’un mais ils ont l’air d’être livré à eux même en pleine montagne pendant des jours, des semaines voir des mois. Nous apercevons même a un moment une vache qui se met à l’escalade, broutant tranquillement en plein milieu d’une pente vraiment vraiment très pentue ...

 

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Nous quittons la ¨foret¨ et la vallée se resserre et commence a s’enfoncer véritablement au coeur des montagnes. Le chemin s’écarte du fond de la vallée pour commencer à sérieusement prendre de l’altitude. On monte toujours plus haut et on souffre, surtout après la pause repas. Nous commençons a flirter avec les glaciers et la haute montagne qui se dessine de plus en plus nettement en face.

 

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A partir de midi, le ciel devient chaotique ( comme tous les jours ). Les nuages se forment à une vitesse ahurissante, tournent, partent dans les vallées ou disparaissent. Le col n’est plus très loin, à environ deux heures mais vu fatigue accumulée et l’orage qui gronde nous choisissons la sécurité et nous montons le camp dans un endroit plat, peut être le dernier avant notre sommet. Nous voila tout juste installé que la pluie fait son apparition. Elle se transformera rapidement en averse de grêle. La tente tient bon, heureusement.

Nous profitons de ces 4 heures de tempête pour nous reposer. La journée il fait très chaud grâce au soleil qui cogne vraiment très fort mais dès qu’il est caché par une épaisse couche de nuages, le froid arrive très vite. Même si c’est interdit, nous entreprenons de faire un feu afin de préparer les repas de demain ( nous sommes très juste en gaz ... ) On se caille pendant deux heures à la frontale et nous voila enfin sous la tente.

 

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A approximativement 4500 mètres, la nuit risque d’être glaciale. Le passage du col tôt dans la matinée promet un spectacle magistral avec un ciel entièrement dégagé. Nous sommes pour le coup véritablement perdu en pleine Cordillera Blanca et les émotions sont fortes, qu’elles soient bonnes ou mauvaises.

 

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Force et honneur ( la phrase de la journée pour garder la motivation ) dans un froid glacial.

 

 

Jour 3 :

 

Le rêve utopiste d’un ciel dégagé dans la matinée fut très rapidement brisé par le réveil et l’ouverture de la tente. Nous sommes en plein milieu d’un brouillard épais, se moquant ouvertement de nous en laissant entrevoir de temps en temps des bouts de vallées et de montagnes.

 

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Nous partons a l’assaut du col sur les coups de 8 heures avec l’espoir que le soleil et le vent chassent cette brume. L’espoir s’envole malheureusement rapidement avec la pluie qui fait son apparition. Nous enfilons nos ponchos et continuons notre folle montée. On ne voit évidement toujours rien et sa sera la même chose durant toute la journée.

On fait une pause repas sous un rocher qui nous sert partiellement d’abri et nous reprenons notre route.

 

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On distingue le col dans la brume et le chemin prend des airs de périple religieux dans un environnement chaotique, de cimetière de pierres et d’eau ruisselante, cherchant à fuir coûte que coûte la montagne sans jamais former de ruisseau.

A ce stade, la neige, qui ressemble plus a de petits bouts de glace a remplacer la pluie et tombe avec plus d’intensité qu’auparavant.

 

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L’émotion en arrivant au col reste intense. Comme on dit, à chacun ses exploits. Cette ascension jusqu’a 4750 mètres est pour nous un grand moment que même la météo ne peut perturber.

 

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                                                   (oui oui tres heureux nous sommes)


Déçus de ne pas pouvoir admirer un somptueux panorama composé de nombreux pic à plus de 5600 mètres, nous cherchons un endroit pour planter la tente pour la journée en espérant que le temps soit plus clément demain. On trouve enfin un espace plat une demi-heure en dessous du col.

Un léger moment d’éclaircit dans la brume nous permet d’apercevoir la vallée en contre bas ainsi que plusieurs lacs, dont un est vraiment magnifique au pied des sommets. Le campement est monté aux alentours de 13 heures et nous voila bloqué jusqu’a demain dans le froid et la neige qui tombera encore jusqu’a 16 heures. Les heures d’inactivité sont longues et les corps difficiles a réchauffer ( Pas de sous entendu, on vous voit venir. ).

 

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Nous souhaitons rester encore deux jours de plus, mais le gaz ainsi que la nourriture commencent à se faire rare. De plus, si le mauvais temps perdure, nous essayerons de rentrer directement demain à Huaraz. Il reste encore 8 heures de descente mais au moins, on ne souffrira plus de cette montée vertigineuse et sans fin.

Nous avons dans l’espoir de recevoir les rayons chaleureux du soleil afin de réchauffer les corps et de redonner courage aux esprits.

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Plus que jamais ce soir, Force et Honneur.

 

 

Jour 4 :

 

Le réveil se fait dans le froid ( Une fois de plus ... ), dans un reste de neige et dans la brume. Elle se dégagera partiellement une demi-heure plus tard pour nous laisser apercevoir quelques sommets enneigés et se sera tout pour la journée.

Le gaz nous lâche dès le petit-dej qui sera donc notre seul repas de la journée. Nous n’avons désormais plus le choix, il faut terminer le trekk aujourd’hui. Nous nous lançons donc dans une folle descente plus déterminé que jamais.

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La brume ne sera présente que sur les hauteurs, recouvrant les montagnes d’un voile blanc magnifique et nous avons en permanence une vue parfaite sur les vallées.

La pluie ne tombera que très peu aujourd’hui ne gênant en rien notre progression. Cette journée sera largement la plus satisfaisante du trekk. Les deux premières heures de marches sont une descente vertigineuse de la haute montagne sur un chemin escarpé, passant sur la droite d’un lac de glacier saisissant.

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La pente s’adoucit ensuite laissant place à une haute vallées dégagé sans grande végétation. Nous plongeons ensuite avec la rivière dans une flore a moitié tropicale et très particulière. Nous aboutissons ensuite dans une immense plaine plate composée uniquement d’herbes, de petits ruisseaux et de marécages. Les chevaux, plus libres que quiconque se comptent par dizaines, broutant et galopant dans cette immensité sauvage.

 

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Nous contournons ensuite deux lacs majestueux, le premier immense et pur. L’odeur qui se dégage de la rivière a des senteurs marines et son lit est fait de sable. Le second lac est recouvert en partie de tourbières et de roseaux et prend a des moments des couleurs rouges et marrons.

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Les montagnes qui nous entourent sont vertigineuses et impressionnante de par leur falaises et roches aiguisés, taillées comme des lames affûtes. Au fur et à mesure que nous continuons de descendre, la vallée se resserre et la végétation apparaît de plus en plus.

Des murs en ruine bordent le chemin et le mélange harmonieux de la rivière, des arbres et des pierres font ressortir une magie quasiment palpable. Nous pensons rapidement à la foret de Brocéliande ( Nous nous attendons a voir a tout moment des licornes, fées et autres créatures de la foret. ), les ressemblances sont frappantes, avec les montagnes en bonus.

 

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Sur la fin de la journée, la vallée se resserre encore plus et descend a pic. Le courant de la rivière est impressionnant de par sa force. Nous sommes plus dans des gorges que dans une vallée. Le chemin passe en plein flanc de la montagne avec d’un coté les falaises et de l’autre le précipice avec vue sur la rivière en contre bas.

 

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Nous sortons enfin de ce coupe gorge après 8 heures de marche et 1700 mètres de dénivelé négatif avec les épaules ravagées par les sacs de 15 kilos qui nous ont pesés pendant 4 jours, les genoux en compote et les pieds en feu. Quel merveilleux sentiment que celui de l’aboutissement final de notre périple grandiose, que ni la douleur, ni la fatigue, ni la faim, ni le froid, ni la brume ne pourront altérer.

Les paysages somptueux défilent encore dans nos têtes lorsque nous sommes dans un taxi qui nous emmène dans la vallée. Mais nous sommes également impatient de rentrer chez Victor, retrouver le confort simple d’un lit, d’une douche, d’un bon repas, et de la chaleur douce d’une maison après 50 kilomètres de marche.

 

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Nous ne savons pas encore à ce moment là que la seconde partie de la journée va être le moment le plus dur et le plus dangereux de notre voyage. Nous allons être confronté a un véritable test de survie, d’une peur omniprésente de ne pas pouvoir rentrer entier chez Victor.

 

Mais ceci est une autre histoire. A suivre d’ici peu ...

 

Le saviez-vous? :


Au Pérou, il est possible de doubler un policier a moto par la droite, de le photographier entrain de faire ses courses ou de l'ignorer totalement lorsque qu'il nous appelle avec son sifflet  et meme de lui faire un croche patte  !! Morale de l'histoire ? Il n'ont vraiment aucune crédibilité...

 

 

gallerie photo disponible : treck de santa cruz

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